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A l 'occasion des ses 130 ans, la Fédération Nationale nous propose tous les jours un article sur tout ce qui meuble notre corporation.  Chaque jour, je me permets de vous livrer ce blogpost dans la page d'accueil du blog avec un lien sur le site de la Fédération.  Voici donc ces articles mais voici aussi ce lien qui vous permettra de les lire en primeur sur le blog de nos amis les journalistes de la " Fédé" et ainsi d'avoir beaucoup plus d'infos sur chacun d'entre eux car je ne vous livre, en principe, que les premières lignes de chaque explication.

 

Donc,  l'article du jour puis les autres sur:

 

 
Voici donc ce qui va devenir une encyclopédie inédite en ce qui concerne, tout ce qui touche,  de près ou de loin à notre corporation.
 
 
 
  

sap pomp

 

Dans nombre d’exemples, l’avènement de la machine fait passer une fonction du fait social à la profession. En matière d’extinction d’incendies, l’apparition quasiment simultanée dans toute l’Europe occidentale, à la fin du XVII ème siècle, de la pompe à bras, importée de Hollande, nécessita, la création d’unités de spécialistes pour la mettre en œuvre. Ceux-ci remplacèrent petit à petit, dans les grandes villes, la population qui emplissait jusque là le service, puis d’occasionnels sont devenus, permanents, rémunérés (soldés), des gens de métier et ont constitué une profession.

Etc.....Etc......

 

 
 
     Vendredi 7 septembre 2012
 
 
 
pomp
 

Avez-vous déjà tapé « pompiers »ou « sapeurs-pompiers » dans le moteur de recherche de Google ?
S’affichent alors 22 700 000 résultats pour le premier, 6 330 000 résultats pour le second. Pas de doute, les sapeurs-pompiers sont très présents sur la toile ! Et qui apparaît à la première place de tous ces résultats ? www.pompiers.fr, le portail de référence des sapeurs-pompiers de France, à destination des pompiers et du grand public, créé dès 1997 par la Fédération, et dont la nouvelle version arrive le 17 septembre prochain !
Etc....Etc....
 

Jeudi 6 septembre 2012

06 09 2012 RaconteODP

 

 

A sa création en 1929, la mission de l’Œuvre des pupilles était d’apporter son soutien, moral et financier, aux enfants et veuves ou veufs dont le parent ou époux était décédé en service commandé, c'est-à-dire dans l’exercice de ses fonctions.
 
 
Etc....Etc.....
etranger
 Etc.....Etc...
congres

 

A propos des origines de la Fédération

Au 1er congrès, en 1882, à Reims, capitaine-président Léon Patoux : « Le but que se propose la Fédération est clair et nettement défini. Nous voulons demander au gouvernement les réformes que nous jugeons nécessaires pour que l’organisation des compagnies de sapeurs-pompiers en général soit établie sur des bases sérieuses. »

 

Etc......Etc.....

 

 

Jeudi 30 août 2012

 

Citation à l'ordre de la Nation

 

30_08_2012-ordre-de-la-nation.jpg  
nation
 Etc.....Etc....
Mercredi 29 août 2012

Les Pompiers au cinéma

 

29 08 2012 backdraft
Moins interprétés que les policiers, les pompiers ont tout de même une certaine notoriété ccinématographique due à certains films remarqués…
Les pompiers au cinéma sont apparus dès 1894, avec des courts métrages de Lumière ou encore de Pathé qui ont introduit peu à peu la profession dans les scénarios, mais c’est le film Charlot pompier de l’incontestable Charlie Chaplin qui a marqué les esprits par sa drôlerie légendaire.
Etc....Etc.....
CORDE

 

On les voit passer, deux tons tonitruants, quelle que soit l'heure, de jour comme de nuit, pour se porter au secours d'une victime, lutter contre le feux, protéger contre les inondations, les catastrophes naturelles… Mais savez-vous combien vous payez pour avoir cette assurance d'être secouru partout, 24h/24 et 7j/7 ?

 

Etc.....Etc...... 

 

 
VENDREDI 24 AOUT 2012

 

QUI ETAIT SAINTE BARBE?

 

 

24 08 2012 STBARBE

 

 

Ah la Sainte Barbe ! Qui ne connait pas la Sainte Barbe…pompiers comme non initiés, tout le monde a déjà entendu parler de la Sainte Barbe. Le 4 décembre, c’est la fête chez les pompiers. C’est un véritable temps fort de l’année, le moment où l’on se retrouve, non pas pour décaler, mais simplement pour partager un bon repas dans une ambiance de franche camaraderie.
Pourtant, qui connait la légende de cette sainte ? Voici la vie de Sainte Barbe. 

 

Etc....Etc.... 

atour.jpg

 


La Fédération fait paraître, en 1995, un livre blanc consacré au volontariat et à son avenir où elle estime qu’avec une organisation départementale (qui sera votée en 1996) et en conséquence la remise à niveau en matériel des centres de secours et une organisation opérationnelle plus performante, avec une formation technique des volontaires à l’équivalent des professionnels (décrets de 1993 et de 2006), par un système d’indemnisation plus équitable (décret du 22/11/96), les différences entre sapeurs-pompiers professionnels et volontaires ont vocation à disparaître et qu’à terme, on ne verra que des pompiers « à titre permanent » et des pompiers « à temps partiel ».
Etc.....Etc...... 

 

 

 

Mercredi 22 août 2012

  

 

Violemment modérés

 

22 08 2012 manif

 

 

Le tam-tam de la mobilisation résonne en ce mois de novembre 1990, entre les tribus des Sapeurs-Pompiers. Le mécontentement est profond chez les sapeurs-pompiers volontaires en quête d’une reconnaissance élémentaire, les sapeurs-pompiers professionnels à la recherche d’un semblant d’organisation de leur profession et provoqués par des textes statutaires qui ne répondent en rien à leurs attentes, chez les syndicats qui ne sont pas entendus par les pouvoirs publics, en dépit de la volonté affichée par le gouvernement Rocard de dialogue social, et à la Fédération confrontée à des pouvoirs publics qui l’ignorent superbement ou ont au mieux une attitude de commisération et d’incompréhension totale à son égard.
Etc....Etc....
 
Mardi 21 août 2012

 

Histoire des C M I C

21082012-CMIC

Les cellules mobiles d’interventions chimiques


La forte période de croissance et de développement économique et industriel des années 50 à 70 s’est accompagnée de plusieurs accidents industriels majeurs. Les catastrophes de Feysin (1966), Seveso (1976) ou de l’Amoco Cadiz (1978) ont marqué les consciences par leurs bilan humain et environnementaux. Elles ont également fait émerger la notion de risques majeurs et fait naître la réglementation sur les risques industriels  
 
Etc....Etc... 
airs
 
  La technique des Airs est largement utilisée par les sapeurs-pompiers dans l’extinction des feux de forêt, non seulement par l’intermédiaire des bombardiers d’eau du groupement aérien de la Sécurité Civile, mais aussi, par la projection de commandos d’extinction en avant du feu. Ils sont également souvent utilisés aussi par le commandant des secours pour l’examen de la situation. 
    Etc....Etc.....
 
  VENDREDI 17 AOUT 2012 
 
                        

ETHIQUE ET VALEURS DES SAPEURS POMPIERS

 

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   ETC....  ETC... 

 

JEUDI 16 AOUT 2012

 

LA DEPARTEMENTALISATION DES SECOURS

 

 

 

16.08.2012-ADF.jpg
Claudy Lebreton, président de l'ADF, lors du Congrès national 2012 à Nantes

 

Depuis le décret de 1875 une perspective départementale était ouverte à l’organisation des secours. Depuis 1934, la Fédération demandait la départementalisation des secours, pour qu’ils soient équitables et que leur qualité ne varie pas en fonction des financements.
Le mot est dit. L’histoire de l’organisation des secours en France n’est-elle pas, en quelque sorte l’histoire de son financement ?
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MERCREDI 15 AOUT 2012

 

La place des pompiers dans la Sécurité Civile

 

15 08 2012 drapeau

 

 

[ LES CELLULES MOBILES CMIR ]

 

Mardi 14 août 2012


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La loi du 13 août 2004, dite loi de modernisation de la Sécurité civile, fut suscitée auprès des pouvoirs publics par un sensationnel livre blanc rédigé par la Fédération en 2001 et remis au président Jacques Chirac et au premier ministre Lionel Jospin qui décida de lui donner une suite par une loi.

Après les élections présidentielles et législatives de 2002, le ministre de l’Intérieur Nicolas Sarkozy reprit le projet, l’amenda et le fit inscrire à l’ordre du jour du Parlement pour le début de l’été 2004. Ce furent Dominique de Villepin et Jean-François Copé, nouvellement nommés ministre de l’intérieur et ministre délégué qui défendirent ce texte devant le Parlement.

Cette loi fut à l’origine de nombreuses avancées pour la Sécurité Civile et les services d’ Incendie et de Secours, telles que le développement de la culture de sécurité civile auprès des populations, le concept de la compétence partagée ( pompiers acteurs du secours quotidien et des renforts en cas de crise), de la création de la CNSIS (conférence nationale des services d’incendie et de secours), de la création des CHST (comité d’hygiène et de sécurité du travail)dans les SDIS etc., et de la Prestation de Fidélisation et de Reconnaissance pour les sapeurs-pompiers volontaires.

La Fédération veilla à que cet avantage retraite, qui n’était pas exactement celui demandé par les sapeurs-pommiers volontaires, qui eussent préféré bénéficier de bonifications de temps de travail (mais le gouvernement n’y consentit pas), fut le plus juste possible .
Etc....etc.....
VENDREDI 10 AOÛT 2012

 

LE SACRE CHEZ LES POMPIERS

 

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Les obsèques du Lieuternant Valence Novak le 10 mai 2012

 

L’aube de l’humanité est toujours très mystérieuse, en dépit des découvertes de plus en plus nombreuses de fossiles humains et des progrès de la recherche. La question de la rupture avec le règne animal, intrigue notamment les scientifiques. Des signes vont les aider dans leurs études. La capacité à envisager l’avenir en est un. Le rite rendu aux morts en est un autre. A la croisée des deux, certainement de la métaphysique, pour le moins du sacré, c'est-à-dire le respect de l’Homme, y compris quand il est mort. Quand ? Dans cette nuit des temps, on n’en est pas à quelques dizaines, quelques centaines de milliers d’années et peu importe. Ce qui est important de constater c’est que le sacré est consubstantiel de l’Humanité.

Etc....etc.....
 
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  Les sapeurs-pompiers ont une activité périlleuse (dangereuse, nous le disions hier). Leur engagement les a toujours conduits à intenter le maximum pour les autres. Des accidents nombreux en service commandé émaillent, depuis leur existence, leur activité, provoquant décès, invalidités permanentes partielles ou totales, entraînant derrière tout un cortège de drames humains en termes de perte d’emploi, de misère, de surendettement etc. dont souffre toute la famille du sapeur-pompier.
Les sapeurs-pompiers font partie de la société et sont en prise permanente avec son évolution. Depuis l’apparition de ce que la si engagée et émouvante Flora Tristan appela le « Prolétariat », l’histoire des XIXe et XXe siècles peut se concevoir sous l’angle des conquêtes sociales, de ce prolétariat pour revenir à un concept, un peu plus concret, de l’Egalité, si chère à notre idéal républicain. Cette conquête prit l’allure de luttes sociales longues, dures, conflictuelles. Elle prit, très souvent, aussi, notamment par l’intermédiaire du mouvement mutualiste, la forme d’une organisation spontanée de cette classe ouvrière pour pourvoir elle-même à son propre système de protection.  Etc....etc...
danger
 
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Le 16 Septembre 2002, un terrible « embrasement généralisé éclair »(flash over) tue cinq sapeurs-pompiers de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris engagés sur un feu d’appartement à Neuilly. Certains sont des sapeurs-pompiers volontaires de corps départementaux.
Le 29 novembre 2002, une voiture fauche et tue cinq sapeurs-pompiers du Corps départemental de la Drôme engagé pour un secours routier sur l’autoroute A7 à la hauteur de Loriol. Le corps de l’un d’entre eux, projeté dans la Drôme, ne sera jamais retrouvé.
Le ministre de l’intérieur de l’époque, M. Nicolas Sarkozy, pressé par la Fédération nationale des sapeurs-Pompiers de France et les syndicats unanimes, décide d’engager un processus de qualification de  dangereuse, l’activité de Sapeur-Pompier.   
 
 Etc.....Etc...
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LA PLONGEE SAPEURS POMPIERS EN FRANCE
   
La noyade préoccupe depuis longtemps les autorités. Une circulaire du ministère de l’Intérieur du 2 Prairial de l’An VIII (22.05.1799) relative aux « besoins des Hospices et Secours » rappelle aux Préfets leur importance pour le traitement des noyés… Il faudra cependant attendre le milieu du XIXe siècle pour que les premiers organismes constitués soient créés.
L’enseignement de la natation devient à la mode et pour les passionnés, le sauvetage apparaît bientôt comme une discipline complémentaire. Dans les villes « balnéaires » déjà à la fin du XIXe siècle les clubs de « Nageurs Sauveteurs » ou « Guides Baigneurs » voient le jour (Biarritz, Le Touquet…). En 1902 la Fédération Nationale de Sauvetage (FNS) récemment créée forme des « maîtres de Natation » ; lui suit la Fédération française de Natation et de Sauvetage (FFNS) ainsi que l’Association des Professeurs de Natation de France (APNF). Toutes ces associations vont contribuer à diffuser l’enseignement de la natation et du sauvetage.
 
Etc...Etc....
 
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Dès le mois d’octobre, les sapeurs-pompiers viennent présenter leurs calendriers à la population de leur centre de secours. Cette tradition remonte à plusieurs dizaines d’année, mais s’est généralisée après la seconde guerre mondiale.  Etc....Etc....
Vendredi 3  août 2012
 
  Les Pompiers de France face à l'universalité des secours 
   
 
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Tout au long des pages passées de ce blog, il a été plusieurs fois affirmé que l’une des principales valeurs des secours distribués par les sapeurs-pompiers de France, est leur UNIVERSALITE, c'est-à-dire une égalité des secours quelle que soit la victime. Cette Universalité s’exerce pour tous les secours dits de « proximité » que les pompiers effectuent quotidiennement, dans le cadre géographique de leur centre de secours.
Parfois, les secours sont effectués sous l’égide de l’Etat, en cas de catastrophe nationale, dans le cadre de colonnes de renforts, constituées de sapeurs-pompiers. Les feux de forêts de l’Hérault en 2011, la tempête Klaus sur le Sud-Ouest en 2009, les inondations Xynthia en Vendée et en Charente-Maritime en 2010, en sont des exemples récents . Etc....etc.... le plman rouge
 
   
N'oublions pas le plan rouge
 
Créé en 1978 par les Sapeurs-Pompiers de Paris, après des sinistres de grande importance, ce plan de secours a laissé la place en 2005 à une annexe du Plan Orsec, le Plan N.O.V.I. (nombreuses victimes).
Déclenché par le Préfet en présence de sinistres avec de nombreuses personnes impliquées, ce plan de secours départemental a permis d’adapter chaque territoire aux moyens dont il disposait en matière de partenaires de l’Aide Médicale d’Urgence mais aussi d’ambulanciers privés et d’associations de Sécurité Civile.     Etc......
 
  
 
MERCREDI 1er AOUT
Courir pour l'oeuvre des Pupilles
Marathon 2012 - Article 2
  
En 2004, l’Œuvre des pupilles participe pour la première fois au marathon de Paris : un groupe de sapeurs-pompiers des Yvelines propose de courir sous les couleurs de l’Œuvre en compagnie d’un journaliste de télévision, Thomas Hugues, qui deviendra à cette occasion le parrain de l’ODP. L’expérience, qui ne rassemble à l’époque qu’une centaine de participants, est une réussite. Elle sera reconduite en 2006, 2008, 2010 et 2012 et mobilisera chaque année davantage de concurrents.  Etc....Etc....
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La spéléologie est une activité à multiples facettes : scientifique, sportive, technique, contemplative.
Dans les années 70, l’évolution des techniques et des matériels ont démocratisé cette discipline, phénomène qui s’est amplifié ensuite dans les années 80. L’augmentation du nombre de pratiquants, associée à des possibilités d’incursion dans le monde souterrain modernes et accessibles, ont alors permis l’exploration de réseau de plus en plus développés.
Des accidents ont jalonné cette évolution. Sans être une activité particulièrement à risque, les spécificités du milieu leur donnent une dimension toujours singulière. L’isolement, le froid, l’humidité, l’obscurité sont autant de facteur qui nécessitent du temps et des ressources importantes pour la conduite des opérations de secours : on ne traite pas de la même façon une entorse des genoux qui se produit sur un stade qu’ une autre à –500 mètres sous terre.
Cette singularité était telle à l’époque que les premières opérations de secours d’envergure ont placé les sauveteurs devant un certain dénuement. Très vite, les pratiquants eux-mêmes, rassemblés au sein de la Fédération Française de Spéléologie, ont élaboré des matériels, des techniques et des organisations adaptées à ces particularités.
Conjointement, les sapeurs-pompiers ont aussi localement constitué des équipes spécialisés aux opérations de spéléo-secours. La plupart de ces effectifs œuvraient alors à double titre. Parmi eux, Pierre SERRANO, alors conseiller technique national du Spéléo Secours Français et sapeur pompier volontaire à FLORAC(48), sera visionnaire en étendant, avec d’autre précurseurs dans la profession, les techniques de spéléo-secours aux besoins de surface : ce qui deviendra le GRIMP d’aujourd’hui.
De nombreuses unités ont ainsi vu le jour en France, parfois au niveau du département, plus souvent à celui du Corps communal. Ainsi, dés le début des années 80, on trouve des équipes de spéléo secours à Dijon (21), Hyéres (83), Bagnols sur Céze (30)…
Aujourd’hui, le cadre réglementaire prévoit la participation des sapeurs-pompiers dans les opérations de secours souterraines au travers des spécialités Intervention en Milieu Périlleux et Secours en Montagne. Elle consiste à suivre une adaptation complémentaire des techniques de secours de la spécialité – dont l’origine provient du spéléo-secours pour le GRIMP - pour les adapter au milieu souterrain. Au terme d’un cursus de formation exigeant, ces spécialistes acquièrent la capacité à intervenir et coordonner les interventions en site souterrain. Le caractère universel des techniques de corde pratiquées confèrent à ces spécialistes une grande polyvalence d’emploi. Sapeurs-pompiers affectés aux missions de tronc commun (secours d’urgence et lutte contre l’incendie), ils interviennent en plus dans tous milieux verticaux nécessitant l’emploi spécifique de technique de corde (falaise, ravin, canyon, batiments d’habitation, édifices structurels…).
La collaboration avec les autres partenaires est un principe général et nécessaire qui s’articule différemment en fonction des contextes locaux. Bien qu’elle soit performante par endroit, son efficience a encore globalement une grande marge de progression. Un partage des missions en fonction des compétences de chacun (prise en compte de la victime, système d’évacuation, gestion opérationnelle et commandement, désobstruction, plongée, recherche des causes…) peut être un mode de fonctionnement qui permet à chacun de trouver sa place et d’éviter des redondances.
Mais afin d’aboutir à une reconnaissance mutuelle, le partenariat doit évoluer vers des rapprochements plus audacieux, comme celui de la formation des cadres et des équipiers.
 
benev
Ils sont trésoriers, webmaistres, animateurs de commission, prévisionnistes, délégués, secrétaire, jury, animateurs de JSP, historiens, délégués sociaux, bricoleurs, artistes, comptables, professeurs, chefs d’entreprise, musiciens, présidents, femme au foyer, cuisiniers, agriculteurs, retraités, étudiants, sapeurs-pompiers, PATS...
Les lister tous est mission impossible ! Eux, c’est vous, les dizaines de milliers de bénévoles qui font vivre le réseau associatif fédéral depuis sa création. Que vous soyez sapeur-pompier, personnel administratif et technique des Sdis, apparenté, ami ou sans autre lien que votre passion, sans vous, il n’y aurait pas d’amicales, pas d’unions, pas de Fédération nationale.
La vie du réseau, sa force, sa cohésion naissent en effet de tous ces bénévoles qui s’impliquent sans compter au service de leurs camarades, de leurs familles, de nos jeunes, de nos anciens et même de nos concitoyens au sein du réseau associatif. De manière ponctuelle, pour le Téléthon ou une cérémonie, ou plus régulière, pour la tournée des calendriers, gérer l’amicale, encadrer les Jeunes sapeurs- pompiers ou participer aux commissions de travail fédérales. Savez-vous d’ailleurs que le Président de la FNSPFlui-même est l’un de ces bénévoles ? Chacun, à sa façon, contribue à enraciner et renforcer les liens entre la communauté des services d’incendie et de secours, à contre-courant d’une société qui, de plus en plus individualiste, aurait tendance à négliger les valeurs citoyennes d’altruisme, de solidarité et d’engagement.
Il n’y en effet pas de « petit » ou de« grand » bénévolat. Il n’y en n’a qu’un : celui du cœur, donné sans calcul, sans profit, mais avec sincérité et abnégation. C’est bien celui des sapeurs-pompiers de France depuis 130 ans, celui qui porte leur Fédération nationale dans ses combats jusqu’à la victoire, la console dans ses-rares !- échecs, et rassemble, par un indéfectible lien de solidarité et d’entraide, la communauté des services d’incendie et de secours, dans l’intérêt général.
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Ils en ont de la chance les sapeurs-pompiers !
Il est en effet innombrable le nombre des médailles qu’il est possible de leur décerner.
Il y a en premier lieu les grands ordres nationaux : la Légion d’honneur – le Mérite national.
Il y a les médailles de sauvetage, pour acte de courage et dévouement.
Il y a aussi les médailles plus spécialisées : les Palmes académiques, le mérite agricole (le poireau), les médailles de la Jeunesse et des Sports, la médaille de l’administration pénitentiaire, la médaille des affaires étrangères.
Il y a de nouvelles médailles que certains spécialistes estiment décernables à des sapeurs-pompiers : la médaille de la Santé et des affaires sociales, la médaille d’honneur des services judiciaires, la médaille d’honneur des affaires étrangères.
Il y a surtout la nouvelle médaille de la sécurité intérieure.
Il y a enfin les médailles d’honneur des sapeurs-pompiers décernées soit par ancienneté avec trois échelons : argent, vermeil et or, soit pour services exceptionnels avec deux échelons argent et vermeil, et les médailles du mérite fédéral.
Ce n’est pas parce qu’il y a des médailles qu’on les obtient inévitablement. Il faut des circonstances :
- être acteur sur le terrain lors de fait remarquable,
- être distingué par ses actes de sauvetage, d’actions déterminantes,
- être reconnu comme ayant rendu des services à la société, aux hommes et aux femmes de ce pays.
Tout cela ne manque pas chez les sapeurs-pompiers : des feux, des accidents, des sauvetages de toute nature, des secours publics distribués avec bravoure, efficacité, humanité, des opérations de tout ordre lors de grandes catastrophes, y compris sur le théâtre international, des services rendus, à la jeunesse, aux agriculteurs, aux administrations, des formations effectuées pour tous publics. C’est le lot quotidien des pompiers, qui agissent avec courage, dévouement, généreusement – et don de soi – au profit gratuit des autres.
Des centaines, des milliers de fois dans une carrière !
Alors ? Ces hommes et ces femmes doivent avoir la poitrine bardée de médailles ! La lecture des listes des sapeurs-pompiers décorés, sur le journal officiel, doit être fastidieuse !
Les préfets, les responsables d’administration, les officiers supérieurs doivent attraper mal aux bras de les décorer, lors des cérémonies officielles !
Pensez 250 000 hommes et femmes au service quotidien de la population ! Plus que les militaires, les gendarmes et les policiers !
Ce doit en faire des médailles !
Heureux sont-ils les sapeurs-pompiers de France et c’est bien mérité !
Et bien non, non, non ! Rien, rien, rien !
Aucun risque pour les sapeurs-pompiers d’avoir une déformation du côté gauche de la poitrine sous le poids des médailles.
Les listes aux ordres nationaux sont faméliques, en dépit de l’action déterminée de la Fédération depuis des années, des promesses faites auprès de ses dirigeants. Et puis quand elles sont attribuées à des sapeurs-pompiers ce sont presque toujours qu’à des officiers de haut rang.
Point de Palmes académiques pour ceux qui sont les premiers enseignants de secourisme en France, qui interviennent dans les écoles pour former nos jeunes à la culture du risque et aux premiers secours ou si peu.
Point de médaille de Jeunesse et Sports pour nos formateurs de jeunes sapeurs-pompiers qui passent bénévolement leur mercredi, leur samedi à éduquer 28 000 jeunes ou anecdotiquement.
Même les médailles de sauvetage ou pour services exceptionnels sont décernées jalousement, parce qu’elles doivent faire l’objet de la proposition des chefs et que ceux-ci, dans leur trop grosse majorité, ne veulent pas les faire, parce que, quand même ils estiment avoir fait mieux que ceux qu’ils seraient amenés à proposer et qu’eux ils n’ont rien eu.
Mais qui n’est pas allé combattre un grand feu de forêt et n’a pas été effrayé par le grondement de l’arrivée du feu, suffoqué par les fumées, et en dépit de ses terreurs avoir été courageux, combatif ; qui n’est pas allé dans une maison en feu essayer de sortir les occupants, les retrouver parfois carbonisés sous leur lit ; qui n’est pas descendu au fond d’une fosse à purin, puante, visqueuse, avec un appareil respiratoire isolant récupérer des corps sans vie ; qui n’est pas allé dans la fange, dans la boue, sortir des corps sanguinolents, torturés d’une carcasse de voiture disloquée ; qui n’a pas tenu la main d’une personne agonisante à qui l’on prodigue les derniers soins, soutenir ses derniers regards, ses derniers espoirs ; qui n’est pas allé dégager un corps déchiqueté d’une machine agricole ; qui n’est pas allé secourir des enfants horriblement mutilés dans les accidents de la vie courante ; qui n’est pas allé donner la vie en aidant une maman à accoucher dans une voiture ou sur le palier d’un appartement ; ne peut comprendre , ne peut juger , n’a le droit de chicaner un droit à médaille, n’a le droit de ne pas reconnaître de distinguer de récompenser ceux qui ont fait …ça !
Chacun de ces hommes et de ces femmes sont éligibles aux plus hautes récompenses de la République pour le moindre de leurs actes !
Au moins autant que les militaires, les gendarmes, les policiers : le tribut payé en vies humaines par les sapeurs-pompiers de France n’est pas moins lourd que celui de ceux-là !
Au moins autant que les artistes, eux, les pompiers qui sont souvent des improvisateurs de génie pour sauver la vie des autres !
Au moins autant que les ecclésiastiques, eux, les pompiers qui apportent de la fraternité dans un monde individuel, qui font vivre un profond respect pour l’Homme !
Au moins autant que les hauts responsables d’administration, eux, les pompiers qui 24h/24, quelles que soient les circonstances se lèvent spontanément et partent laissant tout en place, dans les secondes qui ont suivi l’appel !
Et pourtant… Même sur leurs cercueils, quand ils sont morts en service on pèse, soupèse et argote sur le métal de la médaille et la couleur du ruban !
Alors que reste-t-il pour les humbles, les modestes, ceux qui pratiquent quotidiennement en héroïsme, banal, méconnu, qui se dévouent sans compter anonymement, sans le faire valoir à tout bout de champ ?
Et bien les seules médailles qu’on ne peut pas leur enlever, qu’on ne peut pas ne pas leur remettre : les médailles d’honneur pour ancienneté, pour vingt ans, vingt-cinq ans, trente-cinq ans de bons et loyaux services qu’on porte souvent les trois ensemble pour faire plus riches.
Et puis aussi les médailles de leur Fédération, de leurs Unions dont le port est contestable mais toléré.
Et bien, pompiers de France, ces médailles d’ancienneté, ces médailles du mérite fédéral, ce sont les plus belles que l’on peut porter !
Ce sont celles qui ont le plus de poids de vies sauvées, d’intérêts préservés !
Ce sont les médailles du courage, du dévouement, de l’Humanisme, de la Fraternité.
Passants, inclinez-vous devant ceux qui les portent. Ils le méritent ! ech
La devinette concerne un objet fétiche des sapeurs-pompiers, un engin de sauvetage de 12 Kg quand il est simple, 14 quand il est double, fait de frêne et de cornouiller. Il est généralement de couleur rouge. Avez-vous trouvé ? Ah, vous hésitez un peu. Je vais vous aider davantage : Il a des montants en frêne et des échelons, au nombre de 13 par plan, en cornouiller. Sa longueur est de 2,34 mètres et de 4m quand il a deux plans. Il se termine par deux entretoises métalliques. Ca y est vous y êtes, vous avez trouvé ! Non… Ah oui vous avez le nom sur le bout de la langue ! Allez un dernier effort : ses échelons se terminent en deux crochets arrondis dont les extrémités, elles-mêmes, sont ferrées de deux poinçons d’acier... Etc..... 
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Qu’on ne se méprenne pas !
La part du feu dont il s’agit n’est pas ce qui devrait être consenti au feu, parce qu’il serait une sorte de Dieu-Terrifiant à qui l’on devrait faire des sacrifices ou plus prosaïquement parce que le feu serait logique dès lors qu’il serait uniquement un débordement inéluctable de l’activité humaine. La part du feu serait alors le décompte morbide et sinistre, auquel on serait résigné, des vies humaines ôtées, des habitations, des usines, des établissements publics détruits et des dégâts occasionnés, du coût comptable et sociétal
feux foretrs tex
feux foretrs
Ce sont des monstres ! Dévorateurs de vies humaines, animales, végétales, dévorateurs de maisons, dévorateurs de la nature, ils provoquent des désastres humains, économiques, environnementaux. Ils ne respectent rien, même pas les dieux. Ils détruisent tout, ils ne s’arrêtent jamais avant d’être terrassés. Ils parcourent des centaines de milliers d’hectares : la terre brûlée ! Ils se servent de tout, aussi bien du vallonnement qui leur donne de la cinétique que de la platitude des terrains, de la sécheresse mais aussi de l’humidité qui ralentit leurs combattants de la fournaise qui met en route des synergies, pourront aller jusqu’aux tempêtes de feu, jusqu’à la fusion de la matière rien ne les arrête : ni coupe feu, ni routes, ni même les autoroutes, les rivières, les lacs, par-dessus lesquels ils jouent à saute-mouton… et même les hommes.
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Les sapeurs-pompiers sans eau, ce serait comme des gendarmes sans arme ou des paysans sans terres !
A remarquer d’ailleurs que les combattants du feu s’appellent sapeurs-pompiers, ce qui montre bien que la lutte, la protection contre le feu ne laisse aucun doute sur l’engagement des sapeurs-pompiers. La fascination que le feu exercerait sur l’Homme et que le vocable de « soldat du feu » pourrait évoquer n’a rien à voir avec leur tâche et ils l’affirment, par leur nom, sans aucune équivoquebrux
L’idée murissait au sein des instances fédérales depuis plusieurs années : comment réagir sur l’avis du Conseil d’Etat de 1993 qui assimilait le volontariat à une sorte de semi-professionnalisme à temps partiel.
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Dès 1878, Alfred LATOUR qui sera président de la FNSPF de 1888 à 1894, évoque dans son livre,« Quelques idées sur l’organisation des Corps de sapeurs-pompiers en province », ceux que l’on nomme les « Pupilles ». Il voit déjà dans ces groupes de fertiles pépinières pour l’avenir.
Posted: 17 Jul 2012 10:00 PM PDT
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chien tpom ph
Le téléthon et les sapeurs-pompiers de France, c’est une histoire qui dure… depuis maintenant 26 ans ! Dès 1987, le tour de France de 18 pionniers sapeurs-pompiers sur un circuit de 4000 km a contribué à sensibiliser le grand public au Téléthon. Une première animation de terrain qui a inauguré un partenariat durable entre l’AFM (association française contre les Myopathies) et la Fédération nationale des sapeurs-pompiers, dont la première participation officielle remonte à l'édition de 1989, avec un chèque de 1 444 857 Francs, remis le 15 janvier 1990 par le colonel Bernard Janvier, alors président de la FNSPF . Etc......
Secours
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DEV PH
Grand rendez-vous sportif de l’année, la FINAT est une compétition d’épreuves athlétiques (vitesse, saut en hauteur, demi-fond, grimper de corde, lancer de poids) et comprend également le Parcours sportif. Chaque année ce sont ainsi treize délégations, douze de métropole mais aussi celle des DOM (Antilles-Guyane) qui envoient, dans le département sélectionné pour organiser l’épreuve, leurs meilleurs athlètes, soit au total près de deux-cents sapeurs-pompiers . Etc.....
gestes
AppareilRespiratoire
Dans les années 60, il existe une centaine de méthodes de respiration artificielle ! Bien sûr, certaines d'entre elles sont reconnues et universellement adoptées. On peut se rappeler aisément, pour les méthodes manuelles de respiration artificielle, du procédé du Docteur H.E. Sylvester,apparue dès 1858 en Angleterre, qui place la victime sur le dos contrairement aux méthodes du Docteur E.A.Schafer et du Colonel H.Nielsen qui la place sur le ventre bien plat. Ces dernières sont aussi un peu plus récentes : 1914 et 1932. Etc......
        amer
PompiersFrenchUSA
Pompiers américains et français : un même cœur !
En apparence, tout les sépare : un océan de culture, d’histoire et de civilisation.
Ceux qui se réfèrent à Benjamin Franklin en 1736 et ceux qui trouvent leur origine dans les vigiles de Rome, avant la naissance du Christ ; ceux qui ont des tenues de hockeyeurs sur glace, et ceux qui ont de sobres tenues de style militaire ; ceux qui ont des casques aérodynamiques fuselés comme des avions, et ceux qui ont des casques intégraux brillants comme une peau de locomotive ; ceux qui ont des camions garnis comme des sapins de Noël, aux formes psychédéliques et ceux qui ont des véhicules très sages commençant juste à se délurer. Etc....
3 Juillet 2012
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Les sapeurs-pompiers et le monde animal… Tout un programme ! Les interactions entre les soldats du feu et les animaux sont nombreuses. Il peut s’agir de protéger des personnes mises en péril par un animal, d’opérer une mission de sauvetage pour un animal lui-même en danger, ou bien encore de travailler en binôme avec un compagnon à quatre pattes, de la gente canine le plus souvent. Etc.........
29 Juin2012bp tour ph
Etc.... Etc.........
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bp bien des pro
Etc.....etc.....
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MARDI 19 JUIN 2012
LA FOURRAGERE- L'HONNEUR DES POMPIERS
Fouragère
Le nom de fourragère vient du nom des cordelettes à fourrage que portaient autour de l’épaule les dragons autrichiens au XVIIIe siècle. Employée par Napoléon Ier pour distinguer les hussards des artilleurs, elle ne fut introduite dans l’armée française, à titre honorifique qu’à partir de 1916. Elle était accordée aux soldats des régiments dont les drapeaux avaient été décorés pour faits de guerre. Elles étaient à la couleur de la médaille discernée.
La fourragère est une cordelette tressée c
omportant un trèfle à l’une des extrémités et un ferret à l’autre ainsi qu’une olive au-dessus du ferret avec les dates gravées, pour laquelle elle a été accordée. Elle se porte sur l’épaule gauche, plus rarement en bataille accrochée au premier bouton du plastron.
Chez lez sapeurs-pompiers la fourragère tricolore a été réglementée en 1947 et son port est autorisé aux sapeurs-pompiers actifs des unités dont les drapeaux ont été décorés de la médaille argent de courage et dévouement. Beaucoup de corps communaux de sapeurs-pompiers ont obtenu cette médaille, à la suite du comportement héroïque de leurs hommes pendant la guerre de 39-45 qui a valu d’ailleurs à la Fédération une Citation à l’Ordre de la Nation. Cette fourragère était terminée par un ferret argenté avec une olive comportant les dates 39-45.
Par la suite, il y eut de nombreux corps départementaux dont les drapeaux furent décorés de la médaille de courage et dévouement, à la suite de missions longues et difficiles (tempêtes, inondations etc.) mobilisant la totalité de leurs effectifs. Les pompiers actifs de ces unités ont droit à porter la fourragère tricolore, uniquement. Quand ils mutent ou partent à la retraite, ils ne peuvent plus la porter. En revanche si le sapeur-pompier fait partie de ceux qui sont cités dans l’arrêté nominatif du préfet, pour avoir participé aux missions ayant été distinguées pour la décoration discernée au drapeau du corps, il a alors le droit de porter la fourragère à titre individuel, y compris après une mutation ou un départ à la retraite.
Quand on aura dit tout ça, on n’aura guère transcris que ce que l’on trouve dans Wikipédia ou dans tout bon règlement du port de l’uniforme des sapeurs-pompiers en France. On aura traité, une nouvelle fois, ceux qui librement s’engagent au service de la Nation, avec une parfaite condescendance technocratique. En effet la France des Sapeurs-Pompiers, ces petites gens engagées à assumer une tâche immense sauver, secourir les autres, les aider dans leur détresse à préserver leurs biens, s’expriment, sans détours, dans les cours des casernes, au cul du fourgon, à l’assemblée générale de l’amicale de l’union et de la Fédération, dans les commissions auxquelles les actifs et les anciens participent. Il faut les écouter et les entendre. Les sapeurs-pompiers aiment leur uniforme et sont très, très fiers de leurs décorations (ça aussi on porte toutes les médailles d’ancienneté et pas uniquement celle du métal le plus élevé comme le précise le règlement !) et de leur fourragère. Ils ne comprennent pas pourquoi celle-ci leur est retirée à leur départ à la retraite ou pourquoi certains (et rares) grands chefs ne la leur donnent pas quand le corps l’obtient, alors qu’ils sont honoraires.
Nos militaires, nos préfets, nos énarques et nos colonels de sapeurs-pompiers ont toujours mésestimé la force extraordinaire du sentiment d’appartenance des pompiers à leur unité. Et le premier attribut de cette appartenance est l’uniforme avec la fourragère car elle est portée par tous ceux qui sont les forces vives du corps : les actifs mais aussi les honoraires qui font toujours, et jusqu’à la fin de leur vie, partie de la grande famille des sapeurs-pompiers et ils payent de leur personne dans des tâches logistiques, associatives, sociales. On ne naît pas Pompier, mais on meurt Pompier et on se fait très souvent enterré vêtu de l’uniforme défraichi que l’on a eu droit de garder et de porter quand on est devenu honoraire... et la fourragère !
Et puis quand on est honoraire, on est libre et on se moque des réflexions du colon ou de l’officier imbu de ses règlements .On porte la fourragère avec fierté et peu importe le reste. N’est-ce point à la pratique quotidienne des valeurs immarcescibles d’Universalité et d’Egalité des secours distribués au nom de la France éternelle que les pompiers ont appris que toutes les lois, les règlements ont une limite, celle exprimée unanimement par le groupe lui-même ? Quand elle est sage, ne lèse personne et rend aussi fière les Hommes, respecter cette règle immanente se nomme de l’Humanisme
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« La Rosalie » est une appellation chargée de sympathie accordée à plusieurs appareils et engins dans la grande et la petite histoire de France. Les plus célèbres porteurs de ce prénom ont été une voiture construite par Citroën et une échelle de sauvetage qui a compté dans l’Histoire de la lutte contre l’incendie
Les sapeurs-pompiers sans eau, ce serait comme des gendarmes sans arme ou des paysans sans terres !
A remarquer d’ailleurs que les combattants du feu s’appellent sapeurs-pompiers, ce qui montre bien que la lutte, la protection contre le feu ne laisse aucun doute sur l’engagement des sapeurs-pompiers. La fascination que le feu exercerait sur l’Homme et que le vocable de « soldat du feu » pourrait évoquer n’a rien à voir avec leur tâche et ils l’affirment, par leur nom, sans aucune équivoque.
Tag(s) : #Fédération Nationale Sapeurs Pompiers Blogposts
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